Historique

Les premiers pas

Dès 1981, le Bureau Information Femmes prend son envol. Construit sur l'idée de quelques pionnières en 1976 déjà, le BIF s'est développé progressivement. L'Association des droits de la femme (ADF) s'est d'abord associée au Centre de liaison des Associations féminines vaudoises (CLAFV) qui partage ses locaux et ses subsides avec le BIF. Puis, une convention lie ces trois associations et en consolide la structure. La permanence peut alors ouvrir tous les matins. Mais pas d'action sans argent ! Pour récolter des fonds, il faut donc élaborer les premières statistiques du nombre d'interventions, créer une documentation accessible et efficace, se faire connaître. Toujours avec la volonté d'offrir le meilleur, les répondantes reçoivent des formations d'initiation à l'écoute et des supervisions.


L'âge adulte après les turbulences de l'adolescence

Pourtant, à la fin des années 90, des signes d'épuisement se font sentir au sein de l'équipe. Sursaut… et réflexions concernant l'utilisation des compétences des répondantes et une meilleure répartition des tâches conduisent à envisager une professionnalisation.

Ainsi, à vingt ans (1991), le BIF se dote de statuts et rémunère une secrétaire, une documentaliste et une coordinatrice. D'où un besoin accru de financement, comblé par les autorités, cantonale et lausannoise, qui reconnaissent – enfin – l'utilité du BIF et lui accordent une subvention. Une permanence pourra même ouvrir à Vevey en 2004.


Et pour ses trente ans, le premier lifting

En 2011, le toilettage des statuts et de l'organisation, l'accent mis sur la communication et la recherche de fonds, permettront de poursuivre la mission sereinement jusqu'à la prochaine décennie et le développement des antennes dans le canton. Deux permanences hebdomadaires seront ainsi ouvertes à Morges début 2012 et à Yverdon fin 2012.

Depuis le début, les objectifs du BIF n'ont pas changé : écouter, informer et orienter…. Les besoins sont aussi restés les mêmes: les femmes, et parfois les hommes, ont à faire face à toutes sortes de contraintes, à la violence, conjugale le plus souvent; elles veulent se séparer, divorcer et souhaitent connaître leurs droits vis-à-vis des enfants, du conjoint; elles cherchent du travail, une formation, un logement, entre autres.

A l'ère du téléphone, les appelantes avaient un besoin d'informations précises qu'elles ne pouvaient pas trouver seules. A celle d'internet, c'est d'abord leur besoin de parler et d'être écoutées qui prédomine. Précisément ce que les répondantes du BIF peuvent leur offrir de mieux: leur temps !